Les auteur·es

ACHYAP (Efadine 3)

Principales expositions (depuis 1995)
-exposition (virtuelle) d’une oeuvre (« l’homme et sa cage »   dans le cadre de la Conférence Mondiale de la Femme à Pékin en 1995.
-exposition individuelle au Centre Culturel Georges Brassens à Clermont-Ferrand « En passant par la vie » (1999)
-exposition individuelle au Conseil Général du Puy de Dôme – « Echappées » (2001)
-une oeuvre  « Bienvenue »  (2,50×1,50) exposée  en permanence au  Café-Lecture Les Augustes à Clermont-Ferrand  sur commande du café (2003)
-exposition collective (2  tableaux grand format (2,50×1,50)) au Conseil Général du Puy de Dôme dans le cadre de la manifestation annuelle « Plasticiens du Puy de Dôme » (Mars 2004)
-exposition individuelle  (4tableaux grand format (2,50 x1,50) (en collaboration avec le musicien Stephen  Dedalus)  « Femmes; Lieux et Non lieux » (Mai 2004)  dans plusieurs lieux de Clermont-Ferrand, la cave de la Galerie  Arkos,  le Café-Lecture  Les Augustes  et la salle des ex-voto du  Musée  archéologique Bargoin  ainsi que dans le  Quartier des femmes de la Maison d’arrêt de Riom
-exposition individuelle  au « Château d’Eau-Château d’Art »  de la ville de Bourges (avec le musicien Stephen Dedalus)  » Cris murmurés »  (Octobre-Novembre 2004)
-installation  (avec le musicien Stephen Dedalus) dans le cadre de la  Biennale de la Voix, Clermont-Ferrand: « Voix croisées de Femmes » (Mai 2005)
-participation avec 4 tableaux exposés à la Kunstmesse du Musée de la Femme (Frauenmuseum) à Bonn (Décembre 2005)
-exposition (15 tableaux) conjointement avec Ellen Solloch à la  Galerie « Bild und Wort » à Vienne (Mai-Juin 2006)
-exposition individuelle « Dans les murs/Hors les murs » (35 tableaux)  à la   Médiathèque du Centre pénitentiaire  de Rennes  et  au  « 4bis »,   Centre régional d’information jeunesse de Rennes  sous l’égide du  GENEPI   (Groupement étudiant national  d’enseignement aux personnes  incarcérées)(Mars 2008)
-exposition collective (12 tableaux 70×50) au   Conseil Général du Puy de Dôme dans le cadre de la manifestation annuelle « Plasticiens du Puy de Dôme » (Avril 2009)
et d’autres depuis 2010 à consulter sur mon site.

Alain Brossat (Efadine 4)

« professeur de philosophie émérité au département de philosophie de l’Université Paris 8 Saint-Denis » ou bien, en français facile « enseignant retraité au département… ». A également enseigné en Allemagne, au Japon, à Taïwan. DErniers ouvrages parus : Autochtone imaginaire, étranger imaginé, retours sur la xénophobie ambiante (Editions du Souffle, Bruxelles, 2012), La Démocratie (le mot qui fond dans la bouche, le concept qui fond dans la tête), Al-Dante (Marseille), 2013, Le plébéien enragé – une contre histoire de la modernité, Le passager clandestin, 2013.

Alexis Vilain (Efadine 1, 2, 3 et 7)

s’est installé en Auvergne. Professeur de philosophie en lycée, il co-anime depuis dix ans un café-philo au café-lecture Les Augustes à Clermont-Ferrand, café associatif dont il est également devenu en 2009 le Président. Co-organisateur d’une nuit de la philo et de nuits «Deleuziennes », il s’intéresse aux pratiques du corps : arts martiaux, danse contemporaine. Il est l’un des co-auteurs de l’ouvrage « Mon corps est un champ de bataille (au masculin) » paru aux Editions Crefad-documents en 2007.

Anne Percin (Efadine 2 et 3)

Professeur de lettres en Bourgogne, Anne Percin mène parallèlement une carrière d’écrivain. Ses premiers récits, dont ‘Point de côté’ en 2006 ou ‘L’ Age d’ange’ en 2008 s’adressent à un public adolescent et convoquent les thèmes de la souffrance et de la solitude. C’est à nouveau autour de ces questions qu’Anne Percin trouve l’inspiration pour son premier roman pour adulte intitulé ‘Bonheur fantôme’, paru en 2009 aux éditions du Rouergue. Ce roman a passionné les fabricants de Efadine et à tel point qu’il l’ont contacté et ont dialogué avec elle. Elle nous fait le plaisir de nous confier une nouvelle inédite. Nous ne pouvons que vous inviter à lire “Bonheur fantôme”, tant pour la langue que pour la contruction et les thèmes abordés.

Barbara Balzerani (Efadine 9)

Balzerani nait à Colleferro, dans la province de Rome. Elle grandit dans une famille pauvre de parents ouvriers.
Dernière de cinq enfants, elle est la seule à pouvoir étudier. Elle participe aux révoltes ouvrières et étudiantes de la fin des années 1960.

Suite au coup d’État du 11 septembre 1973 au Chili, elle décide, avec d’autres militants, de rejoindre la lutte armée.
Elle entre dans les Brigades rouges en 1974, dont elle devient l’une des leaders à Rome.

Après des années de vie clandestine, elle est l’une des dernières figures historiques des Brigades Rouges à être arrêtée, en 1985. Elle est condamnée à l’emprisonnement à vie et passe 21 ans en prison. À partir du 12 décembre 2006, elle est ensuite en liberté conditionnelle pour cinq ans, avec interdiction de quitter sa commune de résidence, qui est Rome à l’époque, et l’obligation de déménager, ces mesures prennent fin en 2011.

Elle a publié plusieurs ouvrages dont Camarade Lune, traduit en français (éditions Cambourakis, 2017) qu’elle présente dans plusieurs cafés associatifs ce printemps et cet automne 2018.

Benjamin Roux (Efadine 5)

Installé en Bretagne, il oeuvre de multiples façons dans l’économie sociale et solidaire par de multiples initiatives liées à son engagement dans l’éducation populaire. Par un DHEPS, il mène depuis trois ans une recherche-action sur le thème « des traces collectives » dans la dynamique de la culture des précédents.

Bernard Piffault (Efadine 1 et 3)

montre à chacun, par tous les temps et dans tous les lieux et espaces ses pieds nus. C’est une habitude, comme une aversion pour la chaussette. Et ses pieds nus l’entraînent dans de nombreuses associations, militant de l’éducation populaire, animateur ou formateur. Il agit professionnellement en faveur des personnes handicapées. Il pratique les arts martiaux. Vit à Clermont-Ferrand.

Blandine Voineau (Efadine 4 et 5)

Blandine Voineau/Queen Blandine : Vit en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur, musicienne, étudiante en DHEPS, salariée de la Mezon (association culturelle), membre fondatrice de la compagnie la Fêlure. Mon travail mêle la recherche en sciences sociales et les expérimentations artistiques. Je développe une esthétique brute et organique, où le prisme du corps politique est fondamental. Je pratique le chant lyrique, la poésie sonore, le mouvement, la performance, le militantisme associatif et l’éducation populaire.

Catherine Duray (Efadine 9 et 10)

Titulaire du Defa, d’un Dheps sur les figures de leader dans les associations d’éducation populaire et d’un master en médiation culturelle, ses travaux et implications l’engagent à croiser formation d’adultes, médiation culturelle et politiques territoriales. Coordonne pour le Réseau des Crefad le groupe de travail « Rapport à l’écrit et éducation populaire ».

Cécile Taffaleau (Efadine 6)

Née à Orléans, Cécile Taffaleau a trouvé « refuge » en Auvergne, vit et travaille dans l’agglomération clermontoise. Engagée dans un RAM (Relai Assistantes Maternelles) elle agit, réfléchit, expérimente, écrit sur toutes les dimensions de la petite enfance.
Éducatrice de jeunes enfants depuis 25 ans, elle est engagée dans l’éveil artistique et culturel comme média privilégié à la relation professionnelle car c’est par la pratique que les prises de conscience deviennent explicites, à contrario des seuls discours ou concepts.

Céline Margerit (Efadine 4)

Engagée dans l’éducation populaire depuis plus d’une dizaine d’années, Céline Margerit agit dans différents lieux associatifs sur des questions de développement local. Elle mène une recherche sur la question de l’engagement et de la responsabilité des leaders associatifs. Au détour de ses recherches, elle a approché les écrits de Miguel Benasayag.

Charlotte Dementhon (Efadine 14)

Charlotte Dementhon s’engage avec l’association Entre-autres, association d’éducation populaire basée dans l’Ain, active en Auvergne-Rhône-Alpes et membre du Réseau des Créfad. Après deux ans d’instruction de candidatures pour un bailleur, elle est passée de l’autre coté et compte désormais dix ans d’expérience plus ou moins joyeuse en écriture de propositions de projets.

Charlotte Herfray (Efadine 10)

Par ses engagements, ses travaux, sa parole et ses actes, ses études et recherches, ses écrits, Charlotte Herfray est pour nombre de personnes du Réseau des CREFAD, une référence sur de nombreux niveaux d’engagements : l’éducation populaire, l’Entraînement Mental, la pédagogie de la transmission, la psychanalyse… Son décès en août 2018 nous incite encore plus à ce que ses écrits vivent et se transmettent.

Christian Lamy (Efadine 2, 5, 6, 8, 9 et 10)

Typographe reconverti en animateur/formateur, autodidacte devenu historien, militant de l’éducation populaire, de la vie associative et de l’économie solidaire comme alternatives au tout-argent, Christian Lamy a publié avec Jean-Pierre Fornaro « Michelin-ville, histoire du logement ouvrier Michelin » aux éditions Créer (épuisé), a participé à l’ouvrage collectif « les hommes du pneu » sous la direction de André Gueslin aux éditions Ouvrières (2 tomes) et à l’ouvrage collectif « Mon corps est un champ de bataille (au masculin) » dans crefad-documents.

Christiane Vollaire (Efadine 5)

Philosophe, membre du Comité de rédaction des revues Pratiques et Chimères, intervenante au Collège international de Philosophie, collaboratrice régulière des revues Lignes et Transeuropéennes, membre du réseau Terra.
Humanitaire, le coeur de la guerre, ed. L’Insulaire, Paris, mars 2007
Le Milieu de nulle part (en collaboration avec le photographe Philippe Bazin), ed. Créaphis, octobre 2012.

Christine Defroment (Efadine 8)

Christine Defroment intervenante en santé communautaire et actrice de la politique de réduction des risques en lien avec la consommation de drogues à l’association Aides et au sein d’association d’auto-support depuis 1997.

Christine Paques (Efadine 2)

Originaire du Nord de la France, Christine Paques a choisi de s’installer en Auvergne dans le Pays de Lafayette. Militante associative et de l’éducation populaire, très active pour un développement du milieu rural, peintre, mère de famille, elle participe à l’association dASA, à la création du café-lecture de Brioude “la clef” et fonde une artothèque.
C’est dans le cadre du DHEPS (Diplôme des Hautes Etudes en Sciences Sociales – master 1) animé par Peuple et Culture qu’elle réalise une recherche sur le thème de l’engagement et étudie le peintre Edouard Wiillems dont elle nous présente ici, avec son accord, le récit de vie réalisé à partir de nombreux entretiens.

Christophe Chigot (Efadine 3, 4 et 12)

Initiateur et co-fondateur du Café-lecture Les Voraces à Lyon, militant associatif et de l’éducation populaire, Christophe Chigot est un spécialiste des traboules et des us et coutumes des Pentes de la Croix-Rousse. Il a publié avec Marc Urhy aux éditions Crefad-document “la liberté est ovale”, un essai philosophique sur le rugby.
Il revient ici sur l’un des aspects de notre fonctionnement quotidien qui entraîna la fermeture du café-lecture.

Christophe Granger (Efadine 2)

Historien, Christophe Granger est membre du Centre d’histoire sociale du 20e siècle (Paris 1/CNRS), et enseigne à l’université de Versailles-Saint-Quentin. Il a publié récemment : Les Corps d’été. Naissance d’une variation saisonnière (Paris, Autrement, 2009), et termine actuellement une thèse d’histoire sur « Les étés de la République. Genèse du temps des vacances, 1880-1980 », travail de recherche au long cours qui, au gré de multiples papillonnages, a trouvé ses prolongements dans l’organisation de séminaires de recherche sur « Le corps à l’épreuve » et « Faire l’événement », d’un atelier collectif sur « Penser les loisirs au 20e siècle » et d’un colloque international sur « L’ennui. Approches historiques, 19e-20e siècle » (à paraître).
Cet article est tiré d’une série de recherches menée dans le cadre de la mission « Histoire de l’éducation populaire en Seine-Saint-Denis » (www.educationpopulaire93.fr), piloté par Jean Bourrieau avec Françoise Tétard.
Publications
“ (Im)pressions atmosphériques. Histoire du beau temps en vacances ”, Ethnologie française, n° 34-1, janvier-mars 2004, p. 123-129.
« Le genre prend-il des vacances ? Visions et divisions sexuelles face aux mutations du temps libre (1950-1975) ”, in L. CAPDEVILLA et alii (dir.), Le Genre face aux mutations. Du Moyen Âge à nos jours, Rennes, PUR, 2004, p. 361-370.
“ L’entre-deux-mondes. Autour du Passe-muraille de Marcel Aymé (1943) ”, Panoramiques, n° 67, avril 2004, p. 162-168.
“ La plage a-t-elle un genre ? (1945-1975) ”, in C. Bard (dir.), Le Genre des territoires, Angers. Presses de l’université d’Angers, 2004, p. 241-251.

Claire Aubert (Efadine 5, 6, 9, 10 et 13)

Engagée dans la vie sociale et associative de Rennes et plus largement de Bretagne, elle a participé à la création du Kerfad dont elle est salariée. Après avoir travaillé dans une scop pour la lecture publique, elle œuvre principalement comme formatrice d’adultes avec l’entraînement mental et pour des analyses de pratiques sociales, et porte des initiatives novatrices dans la promotion de l’écrit.

Claudine Chapuis-Cottain (Efadine 6)

Bretonne en substance, Claudine Chapuis-Cottain est née de langue maternelle inconnue sous le signe du Sagittaire, ascendant Ecriture. Cette prédisposition zodiacale explique peut-être des choix d’orientations professionnelles et d’engagements dans lesquels l’écriture s’est en priorité imposée au bout de la flèche du messager. A l’articulation d’un entre deux, écrire pour (former, transmettre, animer…) écrire avec (des gens qui ne peuvent écrire ou des gens qui ont besoin d’enchantement) écrire comme relier. L’écriture a jalonné un itinéraire professionnel qui, de l’éducation spécialisée à l’urgence sociale, s’est inspiré de la confrontation quotidienne avec les marges, le monde de la rue et d’une réflexion en partenariat soutenu avec la psychiatrie de secteur.
Le travail de recherche engagé dans le cadre du DHEPS (2003-2006) : « Soigner pour insérer, les usages sociaux de la souffrance psychosociale » étaye aujourd’hui des interventions dans le cadre de formations de travailleurs sociaux.
Exerce simultanément entre Côtes d’Armor et Loire-Atlantique une activité de « biographe pour inconnus »  (écriture de biographies familiales, monographie d’un village breton inspiré par une collecte de souvenirs de personnes âgées, histoire d’un organisme de logement social en cours, projet d’atelier avec des personnes vivant à la rue).
site : http://www.chapuisbiographe.com
Twitter : @clochapuis
blog : legionsdhumeurspaimpolaises.tumblr.com

Claudine Zimmer (Efadine 1)

Danseuse depuis 1988 pour de nombreuses compagnies (Compagnie Axotolt, Compagnie Kelemenis, Carnets Bagouet, Davide Finellii, Bernard Menaut, Nathalie Collantes,….) Claudine Zimmer est également enseignante en danse contemporaine. Elle vit à Marseille depuis 18 ans et s’installe actuellement dans les Alpes. Mère de deux enfants, compagne d’un musicien, elle est passionnée des rapports musique et danse.
Cet article est tiré de son mémoire : La transmission « Autour du solo Terre grenadine de Daniel Larrieu » réalisé dans le cadre de la formation diplomante au Certificat d’Aptitude à l’Enseignement de la Danse CNSM de Lyon 2007.

Compagnie Rara Woulib (Efadine 14)

Quand la compagnie Rara Woulib foule pour la première fois les pavés marseillais, elle le fait sans y être invitée. Imprévisibles, indisciplinés, transgressifs, immatures et fiers de l’être. C’est une joyeuse bande animée par la soif d’être ensemble et de faire de la musique avec passion et déraison. Notre instrumentarium venu d’Haïti nous permet d’être très mobiles, d’apparaître dans les rues par surprise, et d’y semer à toute heure un vacarme coloré qui nous semble salutaire, aussi bien pour nos intimes respectifs que pour l’ordre établi. Chacune de nos traversées de la ville se veut une friction violente avec le réel. Comme un équipage de pirates lancés dans une aventure à la vie à la mort, nous franchissons les limites de la légalité et tentons l’impossible.

Damien Gouëry (Efadine 5, 6, 7 et 9)

Animateur et formateur au Kerfad, il intervient également auprès des étudiants futurs animateurs ou travailleurs sociaux mêlant approches pédagogiques, théâtre de l’Opprimé et Entraînement mental. Son travail de recherche en cours l’amène à interroger les outils (du management ou de l’éducation populaire), l’usage qui en est fait et leur histoire.

Denis Varichon (Efadine 14)

Denis Varichon Denis Varichon est formateur au Crefad Lyon. Il anime des formations « Entraînement mental » et réalise des accompagnements auprès de structures, d’institutions et de collectifs. Dans ce contexte, il travaille sur les modalités d’une pédagogie de la connaissance et du jugement à partir de la relation entre faire et penser.

Didier Gardes (Efadine 2)

Animateur socio-culturel, il est impliqué dans de nombreuses associations dont le Crefad Auvergne et le café-lecture Les Augustes à Clermont-Ferrand. Il a été l’un des animateurs et administrateurs du café-lecture pour enfants Les Ti’gustes.

Dominique Peyre (Efadine 8)

Actrice de la vie associative, avec de multiples engagements sociaux, culturels et d’éducation populaire, passionnée de conte, l’auteure s’est installée il a quelques années dans le Morvan d’où elle nous livre ce texte.

Edouard Willems (Efadine 2)

BIOGRAPHIE
1926 : 23 septembre : naissance à Molinghem district d’Isbergues. Enfance dans les cités ouvrières de l’usine métallurgique d’Isbergues.
1936 : participe aux manifestations des ouvriers en grêve avec un cousin adulte. Premiers dessins, premières peintures.
1937 : Entre au collège (boursier d’Etat)
1942-43 : Rencontre le peintre Edouard Pignon
1944 : Octobre : entre au grand séminaire
1952 : Juin : exposition de peintures sur la bible à la cathédrale d’Arras (expo destinée à circuler dans le diocèse et autres diocèses de France). Juillet : ordination sacerdotale. Septembre : 1er poste à Boulogne-sur-Mer (quartier du port en ruine, destiné à devenir zone industrielle)
1957 : Décore une salle de méditation au petit séminaire de Boulogne. Condamné à cause de ses engagements auprès des plus pauvres, il est nommé curé à la campagne à Rebreuviette.
1959 : Début de son travail de maquettiste cartonnier. Réalise de nombreux vitraux avec l’atelier d’Amiens, aujourd’hui dirigé par Claude Barre maître verrier.
1960 : Fait partie à Paris du comité de rédaction de la revue « L’Union » (du mouvement l’Union des Oeuvres dirigé par les Fils de la Charité)
1968 : Détaché 1 an à Paris à la Mission de France pour travailler à l’élaboration des équipes diocésaines associées à la Mission de France
1969 : Se forme à la forge auprès du forgeron de Rebreuve-sur-Canche. Travaille à temps partiel.
1970 : Obtient pour ses sculptures en fer forgé : la médaille d’argent du groupement international des arts du feu.
1971 : S’installe au presbytère de Villers l’Hôpital pour se situer au milieu du nouveau secteur paroissial missionnaire. Obtient la médaille d’or du groupement international des arts du feu.
1973 : A la suite de la remise en cause par le diocèse de l’option missionnaire du secteur, décide de ne plus participer aux mouvements dans lesquels il avait des responsabilités et consacre plus de temps au travail de la forge.
1980 : Grand prix des métiers d’Art.
1994 : Démissionne pour raison de santé. Obligé du même coup d’abandonner le travail de la forge, il se remet à la peinture.
2004-2006 : Plusieurs expositions, en particulier à Fieffes pour la restauration d’un édifice du 12éme siècle. Réalisation d’un vitrail à Buire au Bois avec le maître verrier Claude Barre.
Depuis 2006 : Se consacre quotidiennement au travail de la peinture.

Eric Dacheux (Efadine 1 et 5)

professeur des universités à Blaise Pascal (Clermont-Ferrand) où je dirige le département communication. Mes travaux portent sur les rapports entre communication et démocratie. Trois terrains d’enquête : la construction européenne, les associations et l’économie solidaire.
Publications:
CNRS éditions :
+ Association et communication : critique du marketing, (1998)
+ Vaincre l’indifférence : le rôle des associations dans l’espace public européen (2000)
+ Direction avec J-L. Laville « Economie solidaire et démocratie » (Hermès N°36, 2003)
+ Direction avec D. Wolton « les cohabitations culturelles en Europe » (Hermès, 23-24, 1999)
La découverte en collaboration avec J-L. Laville et A. Caillé “l’Association: démocratie et société civile, 2001.
Publibook : Comprendre le débat sur la constitution européenne, 2005
Presses universitaires de Saint-Etienne : « L’Europe qui se construit », 2003.

Fabien Ollier (Efadine 7)

Philosophe, enseignant en EPS dans un lycée, il dirige la revue « Quel sport ? »
(http://www.quelsport.org/), et a écrit et/ou dirigé de nombreux ouvrages dont :
+ le livre noir des JO de Pékin, avec Marc Perelman  –  Ed City;
+ Idéologie multiculturaliste en France : entre fascisme et libéralisme – L’Harmattan
+ La vie en plein cœur – Ed Sulliver
+ L’intégrisme du football, avec Henri Vaugrand – L’Harmattan ;
+ La révolution de grand renoncement, avec Nathalie Vialaneix – Ed Sulliver

Fabrice Larceneux (Efadine 4)

Manuscrit publié « Etudes foncières (2011) 23-26 »
Chercheur CNRS à Dauphine Recherche en Management (DRM), co-responsable de l’équipe de recherche ERMES (recherche en marketing et stratégie). Il assure des cours de marketing à HEC et des cours de marketing de l’immobilier à Paris-Dauphine.

OUVRAGES:
Marketing et communications des associations – Karine Gallopel-Morvan, Pierre Birambeau, Fabrice Larceneux, Sophie Rieunier – Collection : Marketing sectoriel, Dunod 2013 – 2e édition -256 pages.
Marketing de l’immobilier – Fabrice Larceneux, Hervé Parent – Collection  : Marketing sectoriel, Dunod 2010 – 272 pages
Le Marketing du Cinema, Entrelacs Hors Série : Typologie de la critique cinématographique et impact de la critique sur le succès des films, Université de Toulouse le Mirail éditeur, p.38-52, 2000, avec Stéphane Debenedetti.

Florine Garlot (Efadine 13)

Salariée en association depuis 2010 (avec des coupures !), membre fondatrice de la Librairie Café Média « Le Grin » et jeune docteure en sciences de l’information et de la communication.

Francine Grelier (Efadine 5)

Chercheur à la DRJSCS. Investie dans diverses actions et structures d’éducation populaire
Thèse 2010 – Vers une théorie de l’action associative : la praxis de l’éducation populaire – étude de cas de l’animation socioculturelle citoyenne.

Francis Coulaud (Efadine 1)

Né en 1967, comédien, auteur. Formation au Conservatoire de Lyon. De 1990 à 2000, il travaille en tant que comédien avec la compagnie Lhoré Dana, et participe à différents projets autour de l’écriture contemporaine. En 2001, il est l’un des fondateurs du collectif d’artistes Le Larynx qui entreprend une recherche pluridisciplinaire autour du langage et de ses détours poétiques. Il s’engage alors dans l’écriture en parallèle à son parcours d’acteur.
Après avoir écrit pour Le Larynx, il écrit BOZ, en 2004, pièce pour laquelle il reçoit une bourse de la DMDTS.
Il est en 2005 en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon pour l’écriture de: Guerres. Il écrit plusieurs textes pour le collectif le Nom commun (Créations sonores a capella -Marseille) et la compagnie La Maquina (Danse/théâtre – Var).
En 2006, il reçoit la bourse de découverte du Centre national du Livre pour Les Mots Loups, texte qu’il finalise lors d’une nouvelle résidence à la Chartreuse en décembre 2006. En 2007, il reçoit pour ce texte une bourse du Centre National du Théâtre. Depuis 2005, il anime des ateliers d’écriture/lecture au sein de l’hôpital de la Conception, à Marseille, auprès de patients et de soignants des unités de psychiatrie.

Franck Dorso (Efadine 4)

Sociologue de formation, il est maître de conférences à l’Institut d’urbanisme de Paris – Université Paris-Est Créteil, chercheur au Lab’Urba EA 3482, et chercheur associé à l’Institut Français d’Etudes Anatoliennes Georges Dumézil, USR-CNRS 3131, à Istanbul.
Il intervient également dans les départements de Sociologie et de Sciences Politiques de l’Université degalatasaray à Istanbul.

Franck Frommer (Efadine 4)

Journaliste diplômé du Celsa et littéraire de formation (DEA-Lettres modernes – Paris 7), Franck Frommer a travaillé dans la presse quotidienne et magazine, avant de poursuivre sa carrière dans le monde de l’entreprise. Depuis une vingtaine d’années, il exerce de nombreuses activités de communication interne dont la responsabilité de différents supports : magazines, intranets, newsletters, etc. Il est l’auteur de deux essais : Jean-Patrick Manchette : le récit d’un engagement manqué (Kimè, 2003) et La pensée PowerPoint : enquête sur ce logiciel qui rend stupide (La Découverte, 2010).

Gabrielle Dubé (Efadine 7)

Chargée de cours à l’Université du Québec à Rimouski, formatrice dans le programme « Sens et projet de vie », Gabrielle Dubé est également consultante et coach dans les organisations. Son travail d’autoethnographie étudie son parcours de plus de cinquante ans dans le monde de l’éducation au Québec. gabdub@yahoo.ca

Gérard Bras (Efadine 10)

Philosophe, il a enseigné en lycées au Havre, à Reims, à Raincy, en classes prépas. De 2001 à 2007, il est directeur de programme au Collège international de philosophie. Il travaille depuis sa fondation en 1997 au Groupe d’Étude du Matérialisme Rationnel (GEMR) qui publie les volumes De la puissance du peuple aux éditions du Temps des Cerises. Ses travaux portent sur Spinoza, l’esthétique et la philosophie sociale et politique. Président de l’Université populaire des Hauts-de-Seine depuis 2012.

Il a publié :
Hegel et l’art, 1989 et 1994.
Pascal. Figures de l’imagination, avec Jean-Pierre Cléro, 1994.
Joseph Pignato, 2003
Pascal et Spinoza. Pensées du contraste : de la géométrie du hasard à la nécessité de la liberté, dir., avec Laurent Bove et Eric Méchoulan, 2007. Les ambiguïtés du peuple, 2008.
Claudie Laks, le vouloir ivre de la couleur, avec Patrick Grainville et Thierry Dufrêne, 2013.
La guerre et la violence, avec F. Frosini et V. Morfino, 2014.
Les voies du peuple. Éléments d’une histoire conceptuelle, Paris, Amsterdam, 2018.
Les traverses de la peinture, sur l’œuvre de Julie Poulain, 2018.

Gérard Nicolas (Efadine 1)

Entre ses allers-retours Paris/Bourgogne, Gérard Nicolas, spécialiste en informatique, écrit des livres pour enfants et pratique la photographie.

Guilhem Vicard (Efadine 1)

Photographe installé en Haute-Loire pas choix du milieu rural il est impliqué dans de nombreuses associations de son territoire local et de l’Auvergne.

G. Ymal (Efadine 9)

D’origine libanaise et de fait multiculturelle avec la double nationalité, arrivé en France pour découvrir le monde, il n’est jamais reparti. Il vit d’enseignement, de formation, d’écritures, explorant sans jamais vraiment s’installer différentes contrées de cette fin du continent européen.

Irène Silt (Efadine 13)

Irene Silt est une travailleuse du sexe qui écrit sur le pouvoir, la haine du travail, la joie et la déviance. Dans une série de textes recueillis sous le titre L’heure de passe (The tricking hour), elle défend le droit d’être pute en dépit de la politique répressive menée par la ville de la Nouvelle-Orléans ; fermetures successives des clubs de striptease et descentes de polices sont le lot quotidien des habitant.e.s du «French quarter» où exercent de nombreuses travailleuses du sexe. Son écriture explore la prostitution dans toutes ses dimensions existentielles et politiques.

Jacqueline Barus-Michel (Efadine 4)

Jacqueline Barus-Michel fait ses études secondaires à Bordeaux puis à Paris, au lycée Hélène Boucher. Elle suit une classe de khâgne au lycée Fénelon (Paris), puis obtient une licence de psychologie à la Sorbonne.
Elle exerce à partir de 1955 à Tours, comme psychologue et psychothérapeute, au CHU d’Indre-et-Loire dans les services de psychiatrie, et pour les centres de sauvegarde de l’enfance, comme expert auprès du tribunal pour enfants et aux assises, tout en assurant des charges de cours en psychopathologie à l’université de Tours.
En 1968, elle obtient une charge de cours en psychologie sociale et psychologie clinique à l’université Paris VII, puis elle est recrutée comme assistante et mène une carrière qui la conduit à la fonction de professeure des universités, après la soutenance de sa thèse d’Etat en 1983. Elle dirige le Laboratoire de psychologie clinique individuelle et sociale de Paris VII, à la suite de Claude Revault d’Allonnes. Elle conserve une pratique privée de psychosociologie (analyse de groupe, interventions, formations, analyse de pratiques professionnelles, etc.) Elle rejoint ultérieurement le Laboratoire de changement social de l’université Paris VII – Diderot.
Ses travaux de recherche ont d’abord porté sur l’analyse des institutions et des relations de pouvoir dans les entreprises tant qu’en institutions de soin et de rééducation. Elle privilégie des points de vue épistémologiques, théoriques et méthodologiques, pour comprendre le sens des expériences sociales du sujet. Dans cette perspective, le psychique et le social sont envisagés continuellement dans leur interdépendance. Jacqueline Barus-Michel s’inscrit dans un courant clinique d’inspiration psychanalytique, avec un souci d’interdisciplinarité (prise en compte des dimensions politique, anthropologique, etc.).J. Barus-Michel est membre fondateur du CIRFIP en 1993. Le CIRFIP publie la Revue internationale de psychosociologie à partir de 1994, puis crée la Nouvelle revue psychosociologie en 2006. J. Barus-Michel dirige, dans le cadre du CIRFIP, avec Eugène Enriquez et André Lévy, l’édition du Vocabulaire de psychosociologie, publié en 2002 (11e éd. 2013). Elle devient également, avec Gilles Amado, corédacteur en chef de la Nouvelle revue de psychosociologie.

Jacques Ardoino (Efadine 2 et 7)

Jacques Ardoino, né en mars 1927 à Paris et décédé en février 2015, est un des théoriciens les plus féconds en sciences de l’éducation. Il exprime une attitude à l’égard de la vie proche d’une véritable sagesse stoïque sans doute nécessaire pour une éducation contemporaine. Il est le « passeur » par excellence. Il a su s’autoriser à être sensible dans ses relations aux autres, particulièrement lorsqu’il a perçu la fragilité de certains êtres. Il connaît la complexité et l’exigence de la fonction d’accompagnement. Plus que jamais il connaît l’importance de la complexité et de la transversalité. et de la fonction critique en éducation. Il se refuse à cantonner sa vision du monde dans la dichotomie du pur et de l’impur. Il explore, sans cesse, une perspective éducative qui s’ouvre sur le métissage.
En 2006 Jacques Ardoino était en particulier :
* professeur émérite en Sciences de l’éducation à l’Université de Paris VIII,
* rédacteur en chef de la revue Pratiques de formation-analyses,
* co-directeur de L’Année de la recherche en sciences de l’éducation,
* président du conseil scientifique et Directeur de recherches du Collège coopératif de Paris.
Parmi les apports de Jacques Ardoino :
Le concept d’autorisation : Lorsqu’un passeur est auprès d’un individu qui franchit la frontière vers un nouveau territoire, lorsqu’un accompagnateur est au côté d’un individu pour son projet d’être « le même mais autrement » toute une palette de manières d’aider est en jeu – écoute, reprise en écho, reformulation, proposition, accueil critique des allant de soi, conseil, etc.. Le concept d’autorisation rend compte de ce qui se passe pour l’accompagné qui se sent autorisé à dire, autorisé à contredire, autorisé à explorer de nouveaux espaces, autorisé à être autrement. Autrement que ce que son milieu naturel, son milieu d’adoption et lui-même ne l’avait pensé possible. C’est l’attitude du passeur ou de l’accompagnateur qui va faire que l’accompagné ressentira, comprendra éventuellement cette autorisation. Cette autorisation comporte une multitude de volets comme :
* Chacun de nous va survivre au changement,
* Nos proches vont y survivre,
* Les remaniements vont permettre de constituer un ensemble avec à la fois de la cohérence et de l’hétérogénéité « vivable ».
* etc…
Le concept d’accompagnement : Les temps hypermodernes voient un développement exponentiel des pratiques d' »assistance », d' »aide », de
« conseil », de « tutorat », « d’entraînement », de « coaching », de « compagnonnage », « accompagnement des malades », etc. avec des tentatives extrêmement hétérogènes d’en donner des définitions et d’établir des consensus sur les manières de faire ou « bonnes pratiques». Dans un article consacré à René Lourau, Jacques Ardoino souligne la différence entre les dimensions spatiales du travail du passeur et celles temporelles de l’accompagnateur.
« L’accompagnement, qui suggère immédiatement l’espace (le cheminement commun, le « bout de route » fait ensemble) ne peut toutefois
se comprendre proprement que dans le temps et l’histoire vécus. C’est justement ce qui va distinguer le  » passage  » de Winnicott, ou la « passe » de Lacan, de l’accompagnement tel que nous l’entendons. L’image très usitée du « passeur » suppose bien le franchissement d’une ligne, d’un « cap ». … Dans l’accompagnement, le changement, la modification (Michel Butor) attendus impliquent beaucoup plus encore une initiationréitération, une altération, une maturation et une appropriation, qui, elles, ne peuvent être que temporelles. L’accompagnement s’effectue donc à la fois dans le temps et dans l’espace. »
Le concept unificateur de pratiques sociales : En décembre 2000, Jacques Ardoino décrit le concept de pratiques sociales ainsi : « les comportements, habitus, coutumes et croyances exprimant et traduisant des systèmes de valeurs culturels et sociaux, que les membres d’une société, d’une communauté, données, peuvent agir ensemble, tout à la fois individuellement et collectivement, en incluant ainsi la part de variation, d’interprétation personnelle, de création, voire de transgression, que comporte toujours l’observance des lois et des règles de vie mutuellement reconnues et acceptées ou subies. » Une des vertus de cette définition est de « mettre ensemble » des concepts habituellement développés séparément par les différentes sciences humaines qui se partagent :
* les coutumes, croyances, systèmes de valeurs, lois règles pour la sociologie,
* les comportements d’un groupe, d’une communauté pour la psychosociologie,
* l’interprétation personnelle, la création, la transgression pour la sociologie.
Ainsi est né le Diplôme de Hautes Etudes de Pratiques Sociales qui permet à des étudiants de considérer un objet de recherche de manière
multidimentionelle et multiréférentielle.

Bibliographie sélective :
– « Management ou Commandement (Participation et Contestation) », Editions Mame Fayard, Paris 1970, éditions EPI, Paris, 1975, (en collaboration avec J.P. Moreigne).
– « Un groupe de sensibilisation d’enseignants » Editions EPI, Paris 1975.
– « Education et Politique » Gauthier-Villars 1977 . Ouvrage traduit en espagnol.
– « Education et Relations » UNESCO-Gauthier Villars, Paris, 1980. Ouvrage partiellement traduit en italien, Palomar, Bari, Educazione e relazioni , 1996.
– En collaboration avec G. Berger,. « D’une évaluation en miettes à une évaluation en acte » Matrice-ANDSHA, Paris, 1989.
– En collaboration avec René Lourau, « Les Pédagogies institutionnelles » collection pédagogues et pédagogies, PUF, Paris, 1994 (traduction en espagnol).
– En collaboration avec André de Pereti, « Penser l’hétérogéne » Desclée De Brouwer, Paris, 1998.
– « Les avatars de l’éducation, problématiques et notions en devenir » Collection Education et formation, pédagogie théorique et critique, PUF, Paris, 2000.
– Textes autour de « vérité, preuve et témoignage » en collaboration avec Francine Demichel, à paraître.

Jacques Ardoino (site du professeur Jacques Ardoino)
fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Ardoino

Jacques Brunet-Georget (Efadine 1)

Doctorant en philosophie – Articles publiés dans les revues Chimères, Mortibus, etc. Vit à Bordeaux.

Jean Bourrieau (Efadine 2)

Créateur et animateur du site web Réseau éducation populaire93

jbourrieau@cg93.fr

Jean-Marie Perrinel  (Edafine 14)

Animateur-formateur au sein de la Brèche, association d’éducation populaire et de développement local aux confins de la Haute-Loire et du Puy de Dôme. Il est également engagé dans un travail de recherche-action dans le cadre du Séminaire itinérant acteurs et entrepreneurs sociaux (DHEPS) proposé et animé par le Réseau des Créfad.

Jean-Marie Sanchez  (Edafine 2)

Installé en Bourgogne, Jean-Marie Sanchez est salarié d’un mouvement d’éducation populaire depuis 1990. Passionné d’action culturelle et de nouvelles technologies, mais plus encore de relations humaines , il a suivi le DHEPS Peuple et Culture et en est diplômé. Dans cet article il nous en livre un condensé. Il est aussi accompagnateur V.A.E. (Validation des Acquis de l’Expérience) pour les diplômes de la Jeunesse et des Sports. Il poursuit actuellement des études en Master 2 recherche à Paris VIII.
Contact : balcon24@wanadoo.fr

Julie Champagne (Efadine 9 et 13)

D’abord à l’initiative du café-lecture de Saint Etienne « le Remue-méninges », Julie Champagne contribue en 2008 à la création du Crefad Loire au sein duquel elle est aujourd’hui formatrice, animatrice, militante de l’éducation populaire. Diplômée de la faculté d’art plastique, elle s’est impliquée depuis son installation à Saint-Etienne en 2002 dans plusieurs initiatives artistiques et culturelles, qui l’ont amenée à questionner, lors d’une recherche-action qu’elle entreprend en 2014, les discriminations liées au genre dans les milieux culturels et de la musique amplifiée en particulier.

Julien Revol (Efadine 12)

Julien Revol est acteur de l’éducation populaire depuis une vingtaine d’années. Passé d’abord par le monde des colos, il s’engage ensuite dans un lieu de vie et d’accueil social (association Les Villages des Jeunes). Il travaille aujourd’hui principalement à partir de la formation et de l’accompagnement, en œuvrant à la Turbine à Graines., une association du Réseau des CREFAD qu’il a cofondé il y a bientôt six ans.

Karine Melzer (Efadine 1 et 4)

La photographie est une passion comme l’écriture, auxquelles elle s’autorise lorsque les enfants, la famille et le professionnel dans le développement de l’Economie sociale et solidaire lui en laissent le temps. Vit à Paris.

Kévin (Efadine 3)

J’habite à Lyon où je m’investis à la fois professionnellement et comme militant dans les dynamiques d’économie solidaire et écologique depuis une dizaine d’années. Je suis particulièrement intéressé par les questions d’autogestion et de démocratie dans les organisations économiques, ce qui m’a amené à réaliser en 2007 un projet de recherche sur la coopérative Oxalis qui a donné cet article. Je suis actuellement investi dans un projet de coopérative (statut SCIC) qui se veut un outil de mutualisation pour les personnes souhaitant entreprendre en collectif dans le champ de l’alimentation biologique et la relocalisation alimentaire en Rhônes-Alpes.Cette SCIC qui a vu le jour fin 2012 s’appelle GRAP (www.grap.com). Je suis par ailleurs “sympathisant” du Crefad Lyon.
Contact Kevin : kptn@no-log.org

Laurence Cernon (Efadine 8)

Animatrice du Crefad-Lyon depuis 2007. Auparavant, elle a travaillé dans des différentes structures destinées à l’enfance, la jeunesse, le handicap. Elle a participé à l’aventure du café-lecture qui exista à Lyon, où elle a créé un Orchestre de lect(eur)rices, et à la même période a animé un studio de répétition musicale. Elle chante, écrit et compose au sein de la formation Mad’leine Jack- shuffle cyclothymique.

Léna Müller (Efadine 2)

Née en Allemagne, Léna Müller vit en France et en Allemagne, expérimentant des manières de vivre et de changer les inégalités sociales, les rapports au savoir, s’impliquant sans cesse dans la pratique et la réflexion, le débat et l’échange. Elle a travaillé particulièrement à l’analyse genrée des rapports sociaux dans les collectifs autogérés (texte écrit dans le cadre du DHEPS Séminaire Itinérant acteurs sociaux).

Liliane Chaucot (Efadine 3 et 6)

Elle commence la photographie en 1990 par la pratique du tirage noir et blanc. Très souvent sur les chemins de randonnée ou en errance à travers champs, bois et villes, avec ou sans appareil, elle se laisse plus happer par l’intuition, l’enchantement, l’évènement que par la commande ou un thème pré-conçu : l’émotion la guide sans toujours offrir dans le résultat l’émoi de départ. Un autre aspect de sa pratique photographique est un partage avec des personnes dans une relation de confiance, par exemple avec des artistes au travail ou des associations en réalisation de leurs projets (voir https://www.axotoltlafabrique.com/). Elle est née et vit en Auvergne.

Louis Staritzky (Efadine 8)

Louis Staritzky est formateur vélo au sein de la Vélo-école DAVS. Doctorant à l’université Paris 8 en science de l’éducation, au sein du laboratoire EXPERICE. Ses travaux portent sur la fabrique de la ville, les pratiques urbaines et le dérive. Membre du collectif-en-devenir.

Magali Corrière (Efadine 10)

Née dans le Nord de parents italien et polonais au début des années soixante.
A été péagiste puis pris la route vers le sud… Comédienne, metteuse en scène (Grotowski – actions physiques), co- fondatrice de la Cie ARTREATION, intervenante (cadre professionnel et scolaire), et animatrice, en ce moment, pour une association partenaire de l’école dans le Lot. Pendant ce parcours, a dessiné, peint à l’huile, fait des performances, des installations et depuis quelques années, dessine. Le tableau, le dessin, l’image, est pour elle quelque chose qui pense sans mot, quelque chose qui propose de l’entre-deux : entre deux traits, entre deux mots, entre deux espaces.
Elle a rencontré le Réseau des CREFAD avec l’OCCE, et l’Entraînement Mental.

Majo Hansotte (Efadine 1)

Docteure en Philosophie et Lettres, est l’auteure d’une thèse sur l’espace public contemporain (Université de Liège) et de plusieurs plaquettes méthodologiques en lien avec des préoccupations de terrain.
Elle dirige une collection portant le même titre que son ouvrage « Les intelligences citoyennes » destinée à accueillir des démarches concrètes de citoyenneté ou des réflexions théoriques soutenant le travail militant.
Depuis de nombreuses années, elle a en charge la formation d’acteurs engagés dans les mouvements sociaux et associatifs, dans le développement territorial et l’éducation populaire. Elle est également chargée par la Communauté française de Belgique d’une mission portant sur la participation citoyenne en Wallonie et à Bruxelles, en lien avec l’Europe et la francophonie. “les intelligences citoyennes” Manjo Hansotte – Editions de Boeck – 2008

Marc Tertre (Efadine 14)

Marc Tertre a 65 ans et a travaillé longtemps dans des structures associatives d’insertion où il a mis ses connaissances informatiques au service des publics touchés par la fracture numérique. Il a également participé à l’aventure des radios associatives. Aujourd’hui il participe à la communication digitale associative et participe à des activités d’insertion de détenus.

Marcuss (Efadine 14)

Marcuss est éducateur spécialisé de formation. Il gère un blog sur le journal Mediapart traitant principalement des questions
de délinquance, de pédocriminalité et de violences contre les femmes. S’inscrivant politiquement dans une pensée marxienne,
ces derniers écrits valorisent la dimension culturelle des mouvement sociaux.

Maria Anita Palumbo (Efadine 1)

née en Sicile en 1982, anthropologue, habite énergiquement sa planète-monde entre Paris, l’Italie, Berlin, l’Argentine. Entre trois utilisations successives de son portable, elle vous présente la géographie des meilleures pâtisseries de Paris et banlieue –millefeuilles comme pâtisseries arabes- tout en expliquant avec passion les différentes études auxquelles elle participe, articulant informations, enquêtes et analyses. Passionné par son énergie et sa pétulance comme par sa pertinence, vous l’avez suivie sur les trottoirs parisiens et soudain vous vous retrouvez invité chez elle devant un plat de pâtes que vous vanterez longtemps à vos amis et connaissances.

Marie-Anne Lenain (Efadine 2)

Auvergnate d’adoption, formatrice, chercheuse en sciences sociales actuellement en thèse, mère de famille de deux jeunes enfants, Marie-Anne Lenain est également active dans la vie associative. Elle assure, entre autres responsabilités, la présidence de l’association Crefad Auvergne. Elle nous livre ici un témoignage simple et sincère de son engagement pour la création et le fonctionnement du café-lecture pour enfants Les Ti’gustes.

Marie-Hélène Dupy (Efadine 12)

Marie-Hélène Dupy, habite Florac en Lozère depuis une dizaine d’année où elle est très fortement investie dans la vie locale. Elle a entrepris depuis septembre 2018 un processus de recherche dans le cadre d’un DHEPS-SIAES et travaille sur le faire commun en milieu rural au travers de l’engagement des nouvelles populations dans la vie locale.

Marie Crétenot (Efadine 8)

Une nouvelle loi contre le terrorisme a été promulguée le 3 juin dernier. Elaborée sous le coup de la peur et de l’émotion générées par les attentats de novembre, elle a été adoptée dans un climat de populisme pénal par un Gouvernement et un Parlement qui multiplient les atteintes à l’état de droit et s’affranchissent des engagements internationaux de la France en matière de droits de l’homme.

Marion Bertin-Sihr (Efadine 9)

Je travaille pour l’Office Central de la Coopération à l’École, et dans le cadre du Séminaire Itinérant Acteurs et Entrepreneurs Sociaux j’interroge la notion de coopération en éducation, que je cherche à transposer dans le champ de la formation d’adultes (en particulier des enseignants). Je vous présente ci-dessous deux textes que j’ai rédigés, donnant un aperçu de la conception de Nicolas Go sur le sujet : un entretien publié dans la revue Animation&Education où il invite à poursuivre un travail de recherche multi-référentiel sur la coopération scolaire, présentée ici comme une pratique sociale de la joie, et le résumé d’une des publications dans laquelle il approfondit son propos en s’appuyant en particulier sur le concept philosophique de subjectivation.

Marlène (Efadine 4)

Native de Haute-Loire, itinérante en Auvergne, posée à Marseille depuis quelques années, Marlène est impliquée dans des  collectifs aux pratiques autogestionnaires oeuvrant à la diffusion des musiques underground.

Matev (Efadine 6)

Plasticien, bâtisseur, Matev s’est posé à Clermont-Ferrand sans renoncer à une vie nomade. Il entame une recherche dans le cadre d’un DHEPS sur le thème des modes de vies alternatifs,   nomadismes et valeurs non-propriétaires.

Michalis Lianos (Efadine 10)

Michalis Lianos est professeur à l’université de Rouen et directeur de la revue « European Societies » de l’Association Européenne de Sociologie. Il est notamment l’auteur de Le nouveau contrôle social – Toile institutionnelle, normativité et lien social

Pascal Galvani (Efadine 8)

Professeur à l’Université du Québec à Rimouski où il coordonne la revue Présences, ainsi que la collection « Écologie et formation » aux éditions l’Harmattan. Ses recherches portent sur les processus d’auto-éco- formation à partir d’une méthode de recherche-formation fondée sur l’exploration phénoménologique et herméneutique des moments formateurs décisifs (kaïros)
Courriel: pascal_galvani@uqar.ca – Site Web : http://pascalgalvani.uqar.ca

Pascal Nicolas Le Strat (Efadine 8 et 10)

Professeur à l’Université Paris 8 Saint-Denis
Mon blog sur La recherche de plein air : pnls.fabriquesdesociologie. net
Mon séminaire doctoral à Paris 8 : Faire commun en recherche(s) Site des Fabriques de sociologie : http://www.fabriquesdesociologie. net
Publications :
Le travail du commun – Editions du Commun – 2016
Une sociologie des activités créatives intellectuelles – Presses Universitaires de Saint Gemme – 2014
Fabrique de sociologie – Presses Universitaires de Saint Gemme – 2011
L’expérience de l’intermittence – L’Harmattan – 2005

Philippe Corcuff (Efadine 6)

Né à Oran (Algérie), il est maître de conférences de science politique à l’Institut d’études politiques de Lyon depuis octobre 1992 et membre du laboratoire CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux, université Paris Descartes/CNRS) depuis octobre 2003. Politiquement engagé à gauche, il évolue désormais dans la sphère libertaire.
Ses plus récents ouvrages :
2015, avec Charb (dessins), Mes années Charlie et après?, Paris, Les éditions Textuel, collection «Petite Encyclopédie Critique» ;
2015, Enjeux libertaires pour le XXIe siècle par un anarchiste néophyte, Pariss Éditions du Monde libertaire ;
2016, Pour une spiritualité sans dieux, Les éditions Textuel, collection «Petite Encyclopédie Critique» ;
Blog sur l’espace invité de Mediapart
Liste des publications de Philippe Corcuff sur le site de son laboratoire de recherche, le CERLIS : http://www.cerlis.eu/

Pierre Davreux (Efadine 10)

Pour certains d’entre nous, formateurs en Entraînement Mental du Réseau des CREFAD, la rencontre avec Pierre Davreux fut déterminante tant dans une dimension humaine que pédagogique. Sa fougue et sa générosité nous ont entraîné dans les dynamiques de partage, de transmission, d’exigence de l’EM et d’affirmation de l’éducation populaire. Rencontré dans le cadre de l’association Peuple et Culture durant de nombreuses années, il resta à nos côtés au moment difficile où nous avons dû créer l’association CREFAD.
Né en Belgique, formateur et psychanalyste, il vivait dans les Landes avec sa compagne ; il est hélas décédé en 2010.
Il affirmait la dimension orale de la transmission de l’EM, restant prudent avec l’utilisation toujours interprétative de l’écrit et nous disposons donc que peu de texte de sa main. Il en existe cependant et nous allons en publier plusieurs au fil des numéros d’Efadine car sa pensée tonique nous alimente pour longtemps.

Pierre-Mathieu Le Bel (Efadine 13)

Géographe, chercheur et formateur au CREFAD Auvergne et chercheur associé à l’UMR Territoires de Clermont- Ferrand, il est spécialisé en géographie sociale et culturelle. Il s’intéresse aux questions relatives à la construction des communs, à la souveraineté alimentaire, aux mécanismes participatifs, aux relations de pouvoir entre les individus et les groupes sociaux ainsi qu’à l’expression spatiale de ces relations de pouvoir. Il adopte le plus souvent une perspective critique ainsi que des approches collaboratives ou de recherche-action.

Régis Pierret (Efadine 1)

Sociologue, chercheur associé au CADIS, formateur à l’ISTRA (Clermont-Ferrand) travaille sur la jeunesse, l’immigration, la précarité et le travail social. Il est l’auteur de : Les Apaches à Paris, 1900-1914 Ed. L’Harmattan 2003 – Les fils et filles de Harkis- Ed. L’Harmattan 2008.

Renato Curcio (Efadine 12)

Renato Curcio est directeur de l’éditoriale Sensibili alle foglie et organise des chantiers de socio-analyse narrative. Dès 2015, il a initié une ré exion sur les nouvelles technologies numériques et leurs effets sociaux. Dans le passé, il a participé activement aux mouvements politiques des années 1960 et 1970, et l’expérience armée des brigades rouges. Il a purgé 24 ans de prison dans les principaux pénitentiaires spéciaux italiens.

Roland Fonteneau (Efadine 3)

Roland FONTENEAU né le 17 mars 1950 à Tours, est Docteur en Sciences  Humaines – Sciences de l’Education, Maître de Conférences en Formation d’Adultes de l’Université de Tours. Il est aussi Conseiller-Chercheur en Partenariat.
Après un DEA en Sociologie du Travail et de la Connaissance, il s’est spécia-lisé dans le domaine de l’organisation des dispositifs  d’Education et de Formation qu’il aborde par l’Approche Systémique. Par Philosophie de vie, Il a fait  toutes ses études et sa carrière au sein de l’Université de Tours. Selon son expression, « il a eu une  belle carrière, mais n’a pas fait carrière ».
Ses formations  structurées à partir de ses expériences (1), conjuguent
«  l’Approche Systémique », « Le Partenariat Systémique » dont il est le concepteur et « la Théorie des  Trois Scènes de la Vie d’Adulte » (approche Systémique des scènes Familiales, Professionnelles et Occupationnelles) dont il est l’auteur. Cet ensemble  constitue une grille de lecture globale complexe mais opératoire.
Car volontairement, il a  toujours articulé ses activités universitaires de Formateur-Chercheur  par  l’Analyse des Pratiques Professionnelles,  avec des interventions de Formateur-Conseil sur site,  dans des organisations très va-riées, son souci étant de ne pas être borgne et de relier sans cesse « Théorie et Pratique ». Au terme de ces quarante  années d’expériences d’une grande variété, il a façonné le concept de GPS (Gouvernance Partenariale Systémique) qui est l’aboutissement de son travail de « Praticien Réflexif ».
– « J’ai fait toute ma carrière entre la rue et le balcon » dit-il.
Il a écrit des articles pour ses différents publics qu’il a rassemblés dans un fascicule. Il intervient pour des conférences, séminaires, formations, conseils et expertises. (Contact: roland.fonteneau@orange.fr ou 06 19 23 89 62).

Romain Jammes (Efadine 8)

Romain Jammes est un Insoumis toulousain. Il monte un café culturel qui a vocation à montrer l’exemple d’une économie plus humaine et partageuse mais aussi à constituer un outil dans la bataille culturelle contre l’idéologie de notre modèle de production. Décroissant, féministe.
https://lartetlamaniere.wordpress.com/

Sarah Dubernet (Efadine 7)

Elle est infirmière depuis 2002. En 2009, elle a entamé un master de santé environnementale et y a découvert la toxicologie, discipline non enseignée aux soignants. A cette occasion, elle a mis le nez dans un puits sans fond nommé «nanotechnologies» et tente désormais d’en vulgariser auprès du grand public concerné les enjeux toxicologiques, liberticides et culturels.

Seb (Efadine 1)

Chef d’entreprise à Lyon, Seb est aussi traducteur et écrivain (non publié pour l’instant).

Serge Mevrel (Efadine 5)

Après s’être formé en mécanique générale, puis à l’animation (cursus DEFA), il devient infographiste, formateur d’adultes (audiovisuel, communication, questions sociales, relations humaines). Il se forme plus tard comme praticien en psychothérapie dans l’Approche Centrée sur la Personne.

Sophie Lannefranque (Efadine 1)

née en 1972, comédienne, auteure et directrice artistique du Théâtre du Cri, créé à Saint Etienne depuis 1995 est en résidence à Cébazat (63) jusqu’en juin 2010. Elle rénove une maison en Combrailles en poursuivant l’ensemble de ses investissements culturels et sociaux. L’ensemble de ses écrits, publications et réalisations peuvent être consultées sur son blog: http://www.sagemule.kazeo.com/ courriel : so.lannefranque@wanadoo.fr

Stéphane Nadaud (Efadine 1)

Pédopsychiatre, doctorant en philosophie, auteur notamment de : L’homoparentalité hors la loi – Ed. Léo Scheer 2006 – Manuel à l’usage de ceux qui veulent réussir leur anti-oedipe – Ed. Fayard 2006 – Ecrits pour l’anti-oedipe de Georges Guattari – textes agencés par. Ed. Lignes 2004. Vit en Ile de France.

Stéphanie Pyren (Efadine 7)

Maître de conférences en sociologie à l’Université de Lille III, Membre du Clersé (Centre Lillois d’Etudes et de Recherches Sociologiques et Economiques – Lille I), Stéphanie Pryen enseigne dans le master Culture et Communication (ex Métiers de la Culture). Elle est responsable du parcours Master 2 Développement et Action Culturels dans les Territoires.
Publications :
+ la prostitution de rue, un métier comme les autres ? in Sociologie des groupes professionnels (sous la dir. de D.Demazière et C.Gadéa) – La Découverte 2009
+ l’engagement de la prévention – revue Vacarme 2009/1
+ Stigmate et métier. Une approche sociologique de la prostitution de rue – Presses Universitaires de Rennes (1999)
+ « Les pratiques artistiques et culturelles à l’œuvre dans l’insertion sociale. Ambivalence des déplacements identitaires et des enjeux de reconnaissance », in F. Montandon et T. Pérez-Roux (dir.), Les médiations culturelles et artistiques.
+ Quels processus d’intégration et de socialisation ?, L’Harmattan, 2014.
Enseignante responsable d’un parcours de master professionnel « Développement et action culturels dans les territoires », je me forme en même temps que je contribue à former de jeunes futurs professionnels du secteur culturel sur les questions relatives au développement. Sociologue travaillant notamment sur les tensions et les paradoxes de l’action sociale mobilisant les pratiques culturelles et artistiques, je suis également engagée avec des acteurs culturels, et dans des collectifs en lutte contre le non-respect des droits humains notamment autour de « la question rom ». C’est de là que je voudrais partager, à la fois modestement et ambitieusement, des pistes de réflexion sur la manière dont la perspective des droits culturels pourrait réinterroger les versions du « développement culturel ».

Tadeo Cervantes (Efadine 13)

Tadeo Cervantes aime se penser comme un théoricien des corporéités et des territorialités. Architecte formé à l’Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM), il sort diplômé au mérite pour sa thèse : Contrasoma où comment la tension entre le corps et le (bio)pouvoir fait l’architecture (post)moderne. Sa recherche actuelle « Comment faire architecture avec les corps : refuge, demeure et barricade » va lui permettre d’obtenir le grade de professeur en arts visuels. Il est aussi professeur d’histoire de l’architecture à la Faculté d’Architecture de l’UNAM et éditeur invité chez Hysteria, revue de genre et sexualité.

Thierry Lafont (Efadine 1, 3, 6, 7, 8, 9 et 14)

Danseur, chorégraphe et pédagogue a créé la Compagnie Axotolt en 1993. Rigoureux autant qu’obstiné de tempérament, généreux et inventif, il présente ses objets chorégraphiques dans tous lieux du territoire français y compris les plus inattendus pour des spectacles et interventions où l’émotion supplée la mode et le sensible bouscule les aprioris. Il intervient dans les écoles et relais d’assistance maternelle, dans les associations, pour la Fondation Royaumont. Il participe par ailleurs à une recherche menée par le Laboratoire d’Architecture et d’anthropologie de LaVilette.

Thomas Arnera (Efadine 8)

Titulaire d’un Master 2 de sociologie politique obtenu à l’université Lyon 2 en 2014, Je réalise actuellement des recherches sur le mouvement des lieux intermédiaires principalement sur l’agglomération lyonnaise. En m’intéressant principalement aux phases de relogements/relocalisation de ces expériences j’essaye de saisir les nouveaux enjeux de politiques publiques en lien avec les différentes vagues de reformes territoriales. Dans le cadre du séminaire du laboratoire Experice (Paris 8), « Faire commun en recherche » ainsi que les Fabriques de sociologie je cherche également à questionner, avec d’autres, les modes de « production » de connaissance contemporains. Pour ma part, ces questionnements sont étroitement liés à la nécessiter d’alimenter un travail autour d’une sociologie de l’intermédiation intégré dans des recherche en sociologie politique de l’action publique.

Val Flores (Efadine 14)

Val Flores (née à Buenos Aires, 1973) est poète, écrivaine, activiste dissidente lesbienne, marimacho, queer et prosexe. Elle a écrit une vingtaine d’ouvrages de poésie et de production théorique, où elle brouille les frontières entre les différentes disciplines. Comme d’autres philosophes et écrivain·e·s de ce courant, elle introduira de fortes critiques de la visibilité médiatique et de l’identitarisme croissant de nos luttes. Face à cela, elle nous propose des politiques autres : l’opacité, l’inintelligibilité, et dans la lignée d’une lecture queer et prosexe de Monique Wittig, le rapprochement à des grammaires érotiques et des affects. Il est pour cela important que ces propositions soient toujours collectives, corps à corps, dans un souci d’horizontalité. En France, Val Flores a récemment organisé un atelier d’écriture avec Sayak Valencia dans le cadre du colloque de cARTographies transféministes et queer à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès.

Xavier Colin (Efadine 1)

Chef d’entreprise dans successivement différentes régions de France, il dirige des auberges de Jeunesse et s’investit dans la vie associative pour maintenant développer le tourisme rural de proximité dans la sud de la France tout en poursuivant la photographie comme l’un de ses plaisirs.

Xavier Lucien (Efadine 3, 9 et 13)

Engagé dans l’associatif et l’éducation populaire, militant puis salarié du Crefad Auvergne, du Réseau des Crefad, co-fondateur de l’association dASA, de La Brèche, du café-lecture La Clef à Brioude, Xavier Lucien est formateur autant qu’animateur de réseaux.

Yoann Michel (Efadine 12)

Yoann MICHEL, militant éducatif de 27 ans, rencontre l’éducation populaire en 2011 à travers l’association Genepi, qui œuvre au décloisonnement des institutions carcérales. Il est alors élève-ingénieur en Picardie. Ses rencontres et ses questionnements éducatifs, d’étudiant d’abord et progressivement de formateur associatif, participent grandement au fondement de son engagement politique et le conduisent à Rennes en 2016. Il continue d’y explorer les différentes facettes de l’éducation populaire et différentes formes de militantisme. Il s’engage n 2018 dans le Séminaire Itinérant du Réseau des Crefad.